Ses droits en Islam en tant qu’être humain
L’Islam a prescrit aux musulmans d’être bienfaisants envers elle, comme le dit le Prophète (s) : « Le Croyant par rapport à un autre Croyant est comme les matériaux d’une construction qui se soutiennent les uns les autres » Et en disant cela, il croisa ses doigts. [ Al Boukhari (1/182), hadith n° 467.]
-En tant que tante ou parente, elle fait partie des proches avec lesquels Allah a recommandé d’entretenir les liens, menaçant sévèrement celui qui les rompt. Allah (y) dit en effet : Si vous vous détournez, ne risquez-vous pas de semer la corruption sur terre et de rompre vos liens de parenté ? . [ Sourate 47 : Muhammad, verset 22]
Le Prophète (s) a dit : « N’entrera pas au Paradis, celui qui rompt les liens de parenté ».[ Mouslim (4/1981), hadith n° 2556.]
L’Islam réserve une double récompense au musulman qui fait du bien à ses proches, comme le dit le Prophète (s) : « L’aumône faite à un pauvre est une aumône unique et elle est une double aumône lorsqu’elle est faite à un proche parent : elle vaut une aumône et un respect du lien de parenté ».[ Ibn Khouzaïma (3/278), hadith n° 2067.]
Et si elle fait partie des voisins, elle a deux droits : le droit de l’Islam et le droit du voisinage. Allah (y) dit :Adorez Allah et ne lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain.[ Sourate 4 : An-Nissa, verset 36.]
Ainsi, ses voisins doivent lui faire du bien, s’enquérir de son état, satisfaire ses besoins, s’occuper de ses affaires et lui fournir toute l’assistance dont elle a besoin. Le Prophète (s) a dit :« [L'Ange] Gabriel ne cessait de me recommander d’avoir des égards pour le voisin si bien que je crus qu’il allait lui donner le droit à l’héritage ».[ Al Boukhari (5/2239), hadith n° 5668.]
Ils doivent également se garder de lui porter préjudice. Le Prophète (s) a dit : « Par Allah il ne croit pas ! Par Allah il ne croit pas ! Par Allah il ne croit pas !». « Et qui donc, Ô Messager d’Allah », lui demanda-t-on, ne croit pas ? » Il répondit : Celui dont le voisin n’est pas à l’abri de la méchanceté et des maux ». [ Al Boukhari (5/2240), hadith n° 5670.]
Afin de garantir ses droits en tant que femme et inciter les musulmans à rivaliser d’efforts pour se mettre à son service et résoudre ses problèmes, l’Islam considère les efforts fournis en faveur des femmes comme des actes vertueux. Le Prophète (s) a dit : « Celui qui travaille pour la veuve et le pauvre est aussi méritant que celui qui combat dans la voie d’Allah ou que celui qui prie la nuit et jeûne le jour».[ Al Boukhari (5/2047), hadith n° 5038.]
Les Compagnons du Prophète (s) avaient l’habitude de s’enquérir de l’état de leurs voisins et notamment les nécessiteux parmi eux et plus particulièrement les femmes. Talha rapporte ce récit : « Oumar ibn Al Khattab sortit une nuit pendant qu’il était le l'émir des Croyants et je me mis à le suivre ; il entra dans une maison puis dans une autre. Le matin venu, je me rendis dans cette maison et je trouvais une vieille femme aveugle et invalide. Je lui demandai : Qu’a fait l’homme qui est venu ici dans la nuit ? -C’est un homme, dit-elle, qui veille sur moi depuis un certain moment, s’occupe de mes besoins, fait la propreté chez moi et éloigne de moi les souillures. »
Ce que nous venons d’exposer ne constitue qu’une ébauche sommaire des droits et devoirs [de la musulmane], il faudrait y ajouter encore d’autres droits et devoirs qui en sont les corollaires, mais nous ne pouvons nous permettre d’être trop prolixe. Le lecteur aura eu néanmoins l’occasion d’apprécier à travers ces exemples le respect et l’honneur que l’Islam confère à la femme, à un degré jamais égalé dans le passé ou le présent.